Retour Page d'accueil

 
   
 

Glossaire (T)

 

A - B - C - D - E - F - G/H - I/J/K - L - M - N - O - P - R - S - T - V/W/Y/Z

 

Tableau de variation des capitaux propres (statement of stockholders’ equity). Document comptable qui retrace l’évolution des comptes de capitaux propres au cours d’une période donnée.

Tableau des flux de trésorerie (statement of cash flows). Document comptable permettant l’analyse de la variation de l’endettement net de l’entreprise provoquée par les flux positifs et négatifs provenant du cycle d’exploitation, du cycle d’investissement et du cycle de financement.

Taux annuel effectif global, TAEG. Taux d’intérêt défini par la loi, dont la mention est obligatoire en France sur toute offre de prêt faite à un particulier. Ce taux d’intérêt tient compte de l’ensemble des frais inhérents à un crédit – taux d’intérêt mais aussi frais de dossier, assurance, etc.

Taux d’actualisation (discount rate). Taux d’intérêt utilisé pour calculer la valeur actuelle d’un flux ou d’une séquence de flux.

Taux d’échange (exchange ratio). Dans une offre publique d’échange, il correspond au nombre d’actions de l’entreprise acquéreuse reçues en échange d’une action de l’entreprise cible.

Taux d’endettement (leverage ratio, ou debt to value ratio). Fraction du passif de l’entreprise constitué de dettes financières.

Taux d’endettement cible (target leverage ratio). Lorsqu’une entreprise définit un taux d’endettement cible, elle ajuste son endettement en fonction de la valeur d’un projet d’investissement (de la valeur des flux futurs actualisés). Viser un taux d’endettement constant est un cas particulier.

Taux d’intérêt annuel effectif (Effective Annuel Rate, EAR). Le taux d’intérêt annuel effectif correspond à la rentabilité totale d’un placement sur un an.

Taux d’intérêt annuel proportionnel (Annual Percentage Rate, APR). Le taux d’intérêt proportionnel appliqué à une sous-période donnée correspond à un simple prorata temporis du taux d’intérêt de la période de référence (en général l’année). Voir aussi Taux nominal.

Taux d’intérêt après impôt (after-tax interest rate). Taux d’intérêt perçu par l’investisseur après prise en compte des impôts dus ou des économies fiscales réalisées.

Taux d’intérêt au comptant (spot interest rate). Taux d’intérêt d’un emprunt démarrant immédiatement.

Taux d’intérêt directeur. Taux d’intérêt plancher fixé par la Banque centrale pour le refinancement des banques commerciales. Le taux directeur de la zone euro, fixé par la Banque centrale européenne, est le taux des opérations principales de refinancement. Le taux directeur américain est le taux des Fed funds.

Taux d’intérêt hurdle.
Taux d’intérêt supérieur au coût du capital utilisé comme taux d’actualisation : si un projet affiche une valeur actuelle nette positive malgré l’obstacle (un taux d’actualisation plus élevé), il est accepté.

Taux d’intérêt réel (real interest rate). Taux d’intérêt indiquant la vitesse de croissance du pouvoir d’achat d’un capital. Le taux d’intérêt réel est égal au taux d’intérêt nominal ajusté du taux d’inflation.

Taux d’intérêt sans risque (risk free rate). Taux auquel un emprunteur ne présentant aucun risque de défaillance peut emprunter.

Taux de change à terme (forward exchange rate). Taux de change défini à l’avance par un contrat à terme ferme sur devise ; il s’appliquera donc à une opération intervenant dans le futur.

Taux de change au comptant, ou spot (spot exchange rate). Taux de change entre deux monnaies pour une livraison immédiate.

Taux de change fixe (fixed rate). Taux de change qui n’évolue pas en fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes. Pour garantir sa fixité, la Banque centrale du pays doit intervenir en permanence sur le marché pour acheter ou vendre sa monnaie contre devises.

Taux de change flottant (floating rate). Taux de change qui évolue en fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes.

Taux de coupon (coupon rate). Produit du taux d’intérêt nominal par la valeur nominale de l’obligation, exprimé en pourcentage de la valeur nominale de l’obligation. On parle également de taux nominal.

Taux de croissance annuel moyen, TCAM (Compound Annual Growth Rate, CAGR). Moyenne géométrique des taux de croissance annuels d’une variable.

Taux de distribution (dividend payout rate). Part du résultat net comptable versé aux actionnaires sous forme de dividendes.

Taux de plus-value (capital gain rate). Plus-value (ou moins-value) exprimée en pourcentage de la valeur initiale de l’actif.

Taux de rentabilité. Voir Rentabilité.

Taux de rentabilité à l’échéance. Voir Rentabilité à l’échéance.

Taux de rentabilité actuariel. Ce terme est parfois utilisé pour désigner la rentabilité à l’échéance d’une obligation.

Taux de rentabilité interne marginal (incremental internal rate of return). Critère de choix d’investissement qui consiste à appliquer le critère du TRI à la différence entre les flux de deux projets mutuellement exclusifs.

Taux de rentabilité interne, TRI (Internal Rate of Return, IRR). Taux qui annule la VAN d’un projet d’investissement, c’est-à-dire qui égalise les décaissements et les encaissements relatifs au projet. Il convient, en règle générale, d’accepter les projets dont le TRI est supérieur au coût du capital – toutefois, si certaines conditions ne sont pas réunies, ce critère peut conduire à des décisions non optimales.

Taux de rétention (retention rate). Part du résultat net non distribuée aux actionnaires sous forme de dividendes. La somme du taux de rétention et du taux de distribution est égale à 1.

Taux effectif d’imposition sur les dividendes (effective dividend tax rate). Ce taux mesure le supplément d’impôt qu’aura payé un investisseur qui a reçu un euro de dividende plutôt que d’avoir reçu un euro en plus-value.

Taux équivalent. Deux taux se rapportant à des périodes de longueurs différentes sont équivalents s’ils procurent des valeurs futures identiques au terme de la même durée de placement.

Taux marginal d’imposition (marginal corporate tax rate). Impôt supplémentaire que devra verser l’entreprise si son résultat courant avant impôt augmente de un euro.

Taux nominal. Taux d’intérêt affiché par les banques. Il s’agit le plus souvent d’un taux d’intérêt annuel proportionnel.

TCAM. Voir Taux de croissance annuel moyen.

Teneur de marché (market maker). Intermédiaire présent sur les marchés dirigés par les prix, qui propose en permanence des titres à l’achat et à la vente. Sur le New York Stock Exchange (NYSE), le teneur de marché est en monopole : il s’agit du specialist.

Terme. Voir Date d’échéance.

Théorème de séparation (separation principle). Sur un marché parfait, la VAN d’une décision d’investissement peut être évaluée indépendamment de la façon dont cet investissement sera financé.

Théorie de l’arbitrage (tradeoff theory). Théorie selon laquelle la structure financière d’une entreprise est l’objet d’un arbitrage entre les économies d’impôts réalisées grâce à l’endettement et les coûts (de difficulté financière, d’agence…) provoqués par ce même endettement.

Théorie de l’enracinement (management entrenchment theory). Théorie selon laquelle un dirigeant choisit une structure financière qui lui permet de garantir son maintien à la tête de l’entreprise (par exemple en évitant un endettement trop important qui renforcerait le rôle disciplinaire des créanciers).

Théorie du financement hiérarchique (pecking-order theory). Théorie selon laquelle un dirigeant décidera de financer les investissements en utilisant tout d’abord la capacité d’autofinancement de l’entreprise, puis l’endettement et, en dernier recours, les capitaux propres.

Tierce détention (warehouse arrangement). Méthode de gestion des stocks de marchandises conçue pour permettre l’utilisation de ces stocks comme collatéraux de prêts. Un agent indépendant (le tiers détenteur) contrôle l’utilisation du stock de marchandises de l’entreprise emprunteuse sans en avoir la propriété. Ce contrôle peut être effectué dans un entrepôt que possède en propre le tiers détenteur (public warehouse, ou third-party warehouse) ou dans un entrepôt que possède l’emprunteur (field warehouse).

Titres au porteur (bearer securities). Les propriétaires de titres au porteur ne sont pas enregistrés auprès de l’émetteur des titres. Seul l’établissement financier qui gère le portefeuille de titres sait qui est le détenteur réel des titres. La quasi-totalité des titres financiers sont en France des titres au porteur. Néanmoins, les titres peuvent être convertis en titres nominatifs à la demande de leurs propriétaires.

Titres hypothécaires (mortgage bonds). Dette obligataire ou bancaire d’entreprise garantie par une hypothèque sur un actif immobilier.

Titres nominatifs (registered securities). Les propriétaires de titres nominatifs font l’objet d’un enregistrement auprès de l’émetteur des titres. Les titres peuvent être détenus par l’établissement choisi par l’émetteur (régime nominatif pur) ou par un établissement choisi par le propriétaire des titres (régime nominatif administré).

Titres pass-through (pass-through securities). Titres dont les flux proviennent directement d’autres actifs, par exemple des crédits immobiliers.

Titrisation (securitization). Procédé utilisé par une banque ou une entreprise pour sortir de leur bilan un ensemble d’actifs (souvent des créances) et les apporter à un fonds commun de créances (FCC). Ce fonds achète les actifs en question, levant à cet effet des capitaux auprès d’investisseurs externes. Grâce à la titrisation, les banques et les entreprises peuvent donc rendre liquide une partie de leurs bilans.

Tracker (Exchange-traded fund, ETF). Un tracker est un titre financier négociable au comptant sur un marché organisé, au même titre qu’une action, et qui représente un investissement dans un portefeuille d’actifs (actions…).

Tranches. Classes de séniorités différentes de dette vendues lors d’une seule émission obligataire.

Transferts d’actifs ou de bénéfices (tunneling). Transfert effectué par les dirigeants ou les actionnaires importants de tout ou partie des actifs ou des bénéfices d’une entreprise dans laquelle ils ne possèdent que peu de droits au bénéfice vers une seconde entreprise dont ils contrôlent une plus grande part des droits au bénéfice. Ce transfert, qui peut être légal ou non, provoque nécessairement une expropriation des actionnaires minoritaires.

TRI. Voir Taux de rentabilité interne.

Haut de page