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Glossaire (S)

 

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SARL. Voir Société à responsabilité limitée.

Seasoned Equity Offering, SEO.Voir Augmentation de capital.

Security Market Line. Voir Droite du MEDAF.

Sélection adverse (adverse selection). La sélection adverse (ou antisélection) traduit le fait qu’une action ou une proposition faite sur un marché peut aboutir à des résultats opposés à ceux souhaités, à cause d’asymétries d’information entre acheteurs et vendeurs. Les phénomènes de sélection adverse apparaissent en particulier lorsqu’il est difficile de mesurer la qualité exacte du produit vendu.

Sensibilité au facteur (factor beta). Mesure la sensibilité de la rentabilité excédentaire d’un actif à la rentabilité d’un facteur de risque. Cette sensibilité est calculée à l’aide d’une régression linéaire multiple.

Séquence de flux (stream of cash flow). Séquence de flux financiers, positifs ou négatifs, se produisant à des dates différentes et relatifs à un même investissement.

Simulation de Monte-Carlo (Monte Carlo simulation). Technique statistique couramment utilisée pour évaluer les produits dérivés en calculant leur valeur moyenne. Cette moyenne est obtenue à partir de la simulation de multiples trajectoires du prix de l’actif sous-jacent jusqu’à l’échéance du contrat. Comme toutes les trajectoires sont considérées équiprobables, l’évaluation se fait sous la mesure de probabilité risque-neutre et l’actualisation se fait au taux sans risque.

SML. Voir Droite du MEDAF.

Société (corporation). Type d’organisation disposant du statut de personne morale, dont le statut juridique est distinct des personnes physiques qui la composent.

Société à responsabilité limitée, SARL (limited liability company, LLC). Forme juridique de société qui prévoit un mécanisme de responsabilité limitée aux apports des associés ; elle est moins exigeante que la forme de société anonyme en termes d’apports en capitaux, de nombre d’associés et de mode de gestion. L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), la SAS (société par actions simplifiée) et la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) sont des variantes moins exigeantes de la SARL.

Société anonyme, SA. Une société anonyme est une entreprise dans laquelle les associés (au moins sept) ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports (responsabilité limitée), dont le capital social, intégralement souscrit doit être au minimum de 37 000 € (225 000 € s’il y a appel public à l’épargne). La société anonyme doit avoir un ou plusieurs commissaires aux comptes. Les actionnaires peuvent, en principe, céder librement leurs actions.

Société cotée (public company). Entreprise dont les actions font l’objet d’une cotation sur un marché financier organisé.

Société d’affacturage (factors). Établissement financier habilité à gérer les créances clients pour le compte d’une entreprise. La société d’affacturage constitue le moyen le plus simple pour les entreprises d’obtenir des prêts de court terme collatéralisés. La société prend en charge les recouvrements ainsi que les tâches administratives et de contentieux qui peuvent survenir lors de la gestion des créances. Le terme anglais factor est parfois utilisé.

Société d’investissement à capital variable, SICAV. Organisme de placement collectif en valeurs mobilières, disposant de la personnalité morale, ayant pour objet de gérer de manière professionnelle un portefeuille de titres pour le compte de ses actionnaires, qui peuvent souscrire des parts ou se faire rembourser les parts qu’ils ont souscrites. Voir FCP.

Société en nom collectif, SNC. Une société en nom collectif est une entreprise dans laquelle les associés (au moins deux personnes physiques ou morales) ont la capacité de commerçant. De ce fait, les associés sont responsables des dettes de l’entreprise sans limite et de manière solidaire. Ce statut d’entreprise est donc très protecteur pour les créanciers.

Société non cotée (private company). Entreprise dont les actions ne sont pas cotées sur un marché financier organisé.

Specialist. Voir Teneur de marché.

Spécialiste en valeur du Trésor, SVT. Les SVT servent de teneurs de marché sur le marché obligataire public français. Ils ont d’autre part un rôle d’information auprès du Trésor sur la tenue du marché secondaire obligataire.

Spéculation. Stratégie d’investissement risquée impliquant un pari sur l’évolution future du marché.

Spin-off. Opération consistant pour une entreprise à vendre une filiale par la mise en vente d’actions de la filiale en question.

Spread de crédit (credit spread). Écart entre la rentabilité d’une obligation risquée et le taux sans risque (correspondant à une obligation d’État) de même échéance. L’écart entre les deux taux dépend de l’estimation par le marché du risque de défaillance de l’émetteur de l’obligation risquée.

Stock-option (stock option, ou Executive Stock Option, ESO). Modalité incitative de rémunération des salariés et cadres dirigeants d’une entreprise qui consiste à leur offrir ou leur vendre à prix préférentiel des options d’achat sur des titres de l’entreprise. Ces stock-options permettent aux salariés d’acheter à une date future fixée à l’avance un certain nombre d’actions à un prix fixé. On parle de stock-options antidatées (backdating) lorsque la date d’attribution des stock-options est fixée a posteriori à une période où le cours de l’action était bas. Cela revient à offrir aux salariés des stock-options qui sont, dès leur attribution, dans la monnaie.

Stocks (inventories). Les stocks correspondent à des charges d’exploitation contractées non encore consommées ou non encore vendues et qui, de ce fait, sont incluses dans l’actif circulant. Des matières premières, des marchandises, des en-cours de fabrication et des produits finis peuvent faire l’objet de stocks.

Straddle. Stratégie optionnelle consistant à acheter simultanément un call et un put de même prix d’exercice et de même échéance. Cette stratégie permet de spéculer sur la volatilité de l’actif sous-jacent.

Strangle. Stratégie optionnelle consistant à acheter simultanément un call et un put de même échéance mais de prix d’exercice différents (le prix d’exercice du call étant supérieur au prix d’exercice du put). Comme le straddle, cette stratégie permet de spéculer sur la volatilité de l’actif sous-jacent.

Stratégie de cash-and-carry (cash-and-carry strategy). Stratégie d’arbitrage consistant à prendre une position longue dans l’actif sous-jacent financée par emprunt couplée à une position courte dans un contrat à terme. L’actif sous-jacent est alors « porté » jusqu’à échéance du contrat à terme. Cette stratégie est profitable dans un marché parfait lorsque le prix d’exercice du contrat à termeest supérieur à la valeur capitalisée au taux sans risque du prix de l’actif sous-jacent. En pratique, ceci est excessivement rare car les marchés des contrats à terme sont généralement bien arbitrés.

Stratégie de réplication (dynamic trading strategy). Stratégie de gestion de portefeuille reposant sur l’idée qu’il est possible de répliquer le profil de gains et pertes d’une option grâce à un ajustement continuel de la composition d’un portefeuille constitué du sous-jacent et de l’actif sans risque. Voir Portefeuille de réplication.

STRIPS (Separate Trading of Registered Interest and Principal Securities). Obligations démembrées dont les intérêts et le principal sont négociés séparément.

Structure du capital ou structure financière (capital structure). Composition du passif de l’entreprise : proportions relatives de capitaux propres, de dettes financières de court, moyen et long termes qui constituent les ressources de l’entreprise.

Structure par terme des taux d’intérêt (term structure). Voir Courbe des taux.

Structure pyramidale (pyramid structure). Organisation d’un groupe d’entreprises qui permet à un actionnaire de contrôler l’ensemble, sans être actionnaire majoritaire de toutes les entreprises. Pour cela, l’actionnaire crée une entreprise dont il possède 51 % des droits de vote. Cette entreprise détient à son tour la majorité des droits de vote d’une seconde entreprise. L’actionnaire contrôle donc les deux entreprises, bien que sa part théorique dans la seconde entreprise ne soit que de 25 %.

Swap de devises (currency swap). Contrat entre deux parties prévoyant l’échange de flux réguliers et d’un paiement final libellés en différentes monnaies. Ce swap peut s’analyser comme un emprunt dans une monnaie et un prêt dans une autre monnaie ; il permet aux entreprises de gérer leurs liquidités exprimées dans différentes monnaies.

Swap de taux d’intérêt (interest rate swap). Contrat entre deux parties prévoyant l’échange de flux réguliers correspondant à deux emprunts effectués l’un à taux variable et l’autre à taux fixe. Ce swap peut s’analyser comme un échange d’un taux fixe contre un taux variable ou vice versa.

Syndicat de placement (syndicate). Groupe d’institutions financières (banques de financement et d’investissement) qui organise une opération financière pour le compte d’une entreprise (émission de titres par exemple). Les membres du syndicat (underwriters) sont sous la direction d’un établissement chef de file.

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