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Glossaire (D)

 

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Dans la monnaie (In-the-money, ITM). Une option est dite dans la monnaie lorsque sa valeur intrinsèque est positive, c’est-à-dire que son exercice est profitable. Un call (respectivement put) est dans la monnaie lorsque le cours de l’actif sous-jacent est supérieur (respectivement inférieur) au prix d’exercice. Si l’exercice instantané de l’option est très profitable, on parlera d’option profondément dans la monnaie (deep in the money).

Data snooping. Biais statistique lié à une technique déficiente d’exploration des données : avec suffisamment de variables, il est toujours possible de trouver, ne serait-ce que par pur hasard statistique, une variable qui sera corrélée avec les résidus d’une régression linéaire.

Date d’échéance, ou date de maturité, ou date d’expiration (maturity date,ou expiration date). Date de fin de vie d’un contrat financier, lorsqu’il en possède une. Dans le cas d’une obligation ou d’un crédit, c’est la date du dernier flux de remboursement.

Date d’enregistrement (record date). Date limite à partir de laquelle le registre des détenteurs d’actions est clôturé. Tout achat d’actions effectué à partir de deux jours avant cette date ne donnera pas à son nouveau propriétaire droit au prochain dividende.

Date de déclaration. Date à laquelle le Conseil d’administration autorise le versement du dividende à l’ensemble des actionnaires de l’entreprise.

Date de distribution. Voir Date de paiement du dividende.

Date de paiement du dividende (payable date,ou distribution date). Date à laquelle l’entreprise paie effectivement le dividende à tous les actionnaires, par chèque ou par virement bancaire. En général, cette date est à moins d’un mois de la date d’enregistrement.

Date de remboursement anticipé (call date). Date à partir de laquelle un émetteur d’obligations à clause de remboursement anticipé peut décider de procéder au remboursement des titres.

Date ex-dividende (ex-dividend date). Tous les acheteurs d’actions à partir de la date ex-dividende n’auront pas droit au dividende de la période. Cette date est suivie, deux jours plus tard, de la date d’enregistrement.

DAX. Indice boursier de la Bourse de Francfort, qui inclut 30 titres.

Déductibilité fiscale des intérêts (interest tax shield). Économie fiscale réalisée par une entreprise du fait des intérêts (déductibles) versés aux créanciers.

Défaillance (default). Situation dans laquelle l’entreprise n’honore pas tout ou partie de ses obligations financières (non-paiement d’une mensualité de prêt…) ou ne respecte pas une clause de sauvegarde. On parle aussi couramment de défaut ou d’insolvabilité.

Délai de récupération (payback period). Nombre de périodes nécessaires pour que les flux positifs générés par un projet d’investissement couvrent l’investissement initial. Sur la base du critère du délai de récupération, on retient les projets qui permettent de récupérer les capitaux investis le plus rapidement.

Délit d’initié (insider trading). Sur le marché, acte consistant à profiter d’informations privilégiées (non encore publiques) pour réaliser des gains boursiers. L’AMF dispose d’un pouvoir d’enquête et de sanction pour lutter contre ces délits.

Delta (option delta). La valeur du delta d’une option indique de combien se modifiera le prix de l’option suite à une variation de un euro du cours du sous-jacent. Le delta est toujours compris entre 0 et 1, dans le cas d’un call, et entre –1 et 0, dans le cas d’un put. Il indique également le nombre d’actions nécessaires à la constitution du portefeuille de réplication de l’option.

Densité de probabilité (probability distribution). Représentation graphique de la fréquence, historique ou théorique, des modalités prises par une variable aléatoire.

Densité de probabilité empirique (empirical distribution). Représentation graphique de la fréquence historique des modalités prises par une variable aléatoire.

Dépassement du délai fournisseurs (stretching the accounts payable). Opération qui consiste à laisser passer, volontairement ou non, la date de paiement d’un fournisseur pour ne le régler qu’ultérieurement. En général, cette opération impose le paiement d’intérêts de retard ou de pénalités.

Dépôt de bilan (bankruptcy). Déclaration de cessation de paiement déposée par le dirigeant d’une entreprise auprès du tribunal de commerce, indiquant que l’entreprise ne peut plus honorer ses engagements et qu’elle se place donc sous le régime de protection accordé par la loi. Sous ce régime de protection, les actions des créanciers sont automatiquement suspendues, et les dirigeants de l’entreprise peuvent proposer un plan de réorganisation de l’entreprise, si le tribunal de commerce en décide ainsi.

Dépôt de garantie (deposit). Dépôt exigé des investisseurs en garantie des positions qu’ils prennent sur le marché. Cette garantie permet, sur les marchés organisés, de limiter le risque de contrepartie.

Dépréciation. La dépréciation est la constatation comptable de la perte de valeur d’un actif immobilisé.

Détresse financière (financial distress). Situation dans laquelle l’entreprise rencontre de sérieuses difficultés à honorer ses obligations financières.

Dette à court terme (short term debt). Dette de maturité initiale inférieure à un an.

Dette à long terme (long term debt). Dette de maturité initiale supérieure à un an.

Dette avec collatéral (secured debt). Catégorie de dettes pour laquelle certains actifs de l’entreprise sont explicitement utilisés comme collatéraux.

Dette nette (net debt). Dette totale (long et court termes) diminuée des disponibilités et placements financiers sans risque de l’entreprise.

Dette sans collatéral (unsecured debt). Dette qui, en cas de faillite de l’entreprise, ne donne le droit aux créanciers que de prendre possession des actifs qui n’ont pas été utilisés comme collatéraux dans d’autres prêts.

Dette souveraine (sovereign debt). Titres de dette émis par un État.

Dette subordonnée (subordinated debt). Par opposition à la dette senior, il s’agit d’une dette qui, en cas de faillite de l’entreprise, ne donne pas à ses détenteurs de droit prioritaire sur les actifs de l’entreprise. Pour compenser ce risque supplémentaire, les créanciers subordonnés exigent un taux d’intérêt plus élevé que les créanciers détenteurs de dette senior.

Dettes fournisseurs (accounts payable). Poste comptable désignant les dettes contractées par l’entreprise vis-à-vis de ses fournisseurs.

Diagramme des flux. Représentation graphique des flux se produisant à des dates différentes le long d’une ligne représentant le temps.

Difficultés économiques (economic distress). Lorsqu’une entreprise éprouve des difficultés à maintenir son niveau de vente et/ou son niveau de marge, elle rencontre des difficultés économiques qui se traduisent par une baisse significative de sa valeur, que l’entreprise souffre, ou non, d’un excès d’endettement.

Dilution. Deux cas distincts sont susceptibles de provoquer une dilution. Dans le premier cas, elle survient lorsqu’une modification de la structure financière de l’entreprise provoque l’augmentation du nombre d’actions (par exemple : conversion en actions d’obligations convertibles, exercice de stock-options…) et donc une baisse du bénéfice par action. Elle se manifeste également lors d’opérations de fusion ou d’augmentation de capital lorsque les actionnaires vendent ou n’exercent pas leurs droits de souscription aux nouvelles actions.

Directeur général (Chief executive Officer, CEO). Personne en charge de gérer l’entreprise en accord avec la politique générale de celle-ci, telle que définie par le Conseil d’administration.

Dirty price. Voir Prix coupon couru.

Diversification. Principe par lequel il est possible de réduire le risque spécifique (encore appelé idiosyncratique ou non systématique) d’un portefeuille grâce à l’ajout de titres dans ce dernier.

Dividend puzzle. Énigme relative à la politique de distribution des dividendes par les entreprises, qui continuent à en distribuer à leurs actionnaires malgré un coût fiscal désincitatif.

Dividende de liquidation (liquidating dividend). Versement d’un dividende exceptionnel aux actionnaires lors de la fermeture d’une entreprise. Le capital de l’entreprise, et non simplement son résultat net, est rendu aux actionnaires au titre de leur droit à l’actif net résiduel.

Dividende en actions (stock dividend). Versement d’un dividende sous forme d’actions gratuites et non en numéraire. Augmente le nombre d’actions en circulation et réduit la valeur unitaire de chaque action.

Dividende exceptionnel (special dividend). Dividende versé de manière non récurrente aux actionnaires d’une entreprise. En général, un dividende exceptionnel est plus élevé qu’un dividende normal.

Division d’action (stock split). Division de la valeur nominale des actions d’une entreprise. Cette opération a pour but d’augmenter la liquidité du titre considéré.

Document préliminaire (preliminary prospectus). Document mis à disposition des investisseurs potentiels par la banque d’investissement chef de file avant une introduction en Bourse. C’est une partie du prospectus d’information. L’argot financier qualifie ce document de red herring.

Dow Jones Industrial Average, DJIA. Indice boursier américain, composé de 30 titres de grandes entreprises américaines cotées sur le NYSE.

Droit de vote (shareholder voting right). Tout détenteur d’une action normale a la possibilité de voter lors des assemblées générales, ordinaires ou exceptionnelles, d’actionnaires. Les actions à dividende prioritaire et les certificats d’investissement ne donnent pas de droits de vote.

Droit préférentiel de souscription, DPS. Voir Émission d’actions nouvelles.

Droite de marché (Capital Market Line, CML). Dans l’espace rentabilité-risque (mesuré par l’écart type des rentabilités des titres), droite formée par l’ensemble des portefeuilles composés d’actif sans risque et du portefeuille risqué efficient (celui qui possède le ratio de Sharpe le plus élevé). La droite définit la rentabilité la plus élevée qu’il est possible d’atteindre pour un niveau de risque donné.

Droite du MEDAF (Security Market Line, SML). Cette droite illustre la relation linéaire existant entre la prime de risque de chaque titre et son bêta mesuré par rapport au portefeuille de marché.

Duration. Sensibilité du prix d’une obligation aux variations des taux d’intérêt. La duration dite de Macaulay exprime également la maturité moyenne des flux (pondérée par leurs valeurs) tirés de la détention d’une obligation.

 

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