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Glossaire (O)

 

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OAT. Voir Obligation assimilable du Trésor.

Obligation (bond). Une obligation est un titre de créance négociable, émis par une entreprise, un État ou une collectivité territoriale. L’obligation représente une fraction d’un emprunt et donne à ce titre le droit au remboursement futur du montant prêté et à des intérêts.

Obligation « pourrie », ou obligation de pacotille (junk bond). Obligation très spéculative (note de l’émetteur égale ou inférieure à Caa ou CCC), présentant un risque de non-remboursement et une rentabilité très élevés.

Obligation à bon de souscription d’actions, OBSA. Obligation à laquelle est associée le droit d’acheter des actions à un prix et pendant une période définis à l’avance.

Obligation assimilable du Trésor, OAT (treasury bond, ou T-bond). Les obligations assimilables du Trésor constituent la forme privilégiée du financement à long terme de l’État. Ce sont des titres assimilables, émis pour des durées de sept à 50 ans. Outre les OAT classiques, il existe plusieurs types d’OAT : à taux variable (OAT TEC 10), démembrées (STRIPS), indexées sur l’inflation française (OATi) ou européenne (OAT€i). Les obligations indexées sur l’inflation (en anglais TIPS, pour Treasury Inflation Protected Securities) versent un coupon annuel dont le montant évolue au rythme de l’inflation.

Obligation émise en dessous du pair (Original Issue Discount, OID). Obligation dont le prix d’émission est inférieur à la valeur nominale de l’obligation. Ces obligations offrent une prime d’émission à leurs acquéreurs. À l’émission, ces obligations offrent un taux de coupon inférieur à la rentabilité à l’échéance des obligations de mêmes caractéristiques présentes sur le marché.

Obligation zéro-coupon (zero-coupon bond). Obligation donnant droit à un flux unique, à la maturité de l’obligation. Ce flux unique constitue l’intégralité de la rémunération des obligataires.

Obligations bulldogs (bulldog bonds). Terme qualifiant les obligations étrangères émises au Royaume-Uni.

Obligations samouraï (samouraï bonds). Terme qualifiant les obligations étrangères émises au Japon.

Obligations yankee (yankee bonds). Terme qualifiant les obligations étrangères émises aux États-Unis.

Obligations à clause de remboursement anticipé, ou obligations callable (callable bonds). Obligations dont une clause permet à l’émetteur de rembourser le titre avant l’échéance, à un prix déterminé dans le contrat. En général, ces clauses prévoient des périodes initiales et finales pendant lesquelles le remboursement anticipé n’est pas possible.

Obligations à coupons, ou obligations couponnées (coupon bonds). Obligations qui détachent des coupons à intervalles réguliers jusqu’à leur maturité.

Obligations à haut rendement, ou obligations spéculatives (high-yield bonds, ou speculative-grade bonds). Obligations émises par des entreprises pour lesquelles la note donnée par les agences de notation est inférieure à « qualité-investissement » (note inférieure à Ba ou BB). Compte tenu du risque significatif de défaillance de l’émetteur, ces obligations offrent une rentabilité élevée.

Obligations à long terme (long bonds). Obligations dont la maturité initiale est supérieure à 20 ans.

Obligations asset-backed (asset-backed bonds). Catégorie d’obligations émise par les entreprises, qui désignent explicitement certains actifs de l’entreprise comme collatéraux du prêt ; la vente de ceux-ci servant à rembourser les obligataires en cas de défaillance de l’emprunteur.

Obligations convertibles (convertible bonds). Obligations permettant à l’investisseur de demander la conversion de son titre de dette en action. Le taux de conversion (le nombre d’actions par obligation échangée) est déterminé lors de l’émission de l’obligation.

Obligations démembrées. Obligations dont le droit aux coupons a été séparé du droit au remboursement du principal. Les deux droits peuvent s’acheter ou se vendre de manière indépendante sur le marché. En général, les obligations faisant l’objet d’un démembrement ont été émises par des États.

Obligations des collectivités territoriales (municipal bonds). Obligations émises par les villes, les départements ou n’importe quelle collectivité territoriale. L’émission de telles obligations est très développée aux États-Unis, où les États disposent d’une grande autonomie financière.

Obligations domestiques (domestic bonds). Obligations émises par une entreprise du pays considéré, échangées sur le marché national et dans la monnaie du pays. Des investisseurs étrangers peuvent bien entendu acheter des obligations domestiques.

Obligations étrangères (foreign bonds). Obligations émises dans un pays donné par une entreprise ou un État étranger. Les obligations se traitent sur le marché d’émission et dans la monnaie du pays d’émission.

Obligations globales (global bonds). Obligations proposées simultanément à la vente sur plusieurs marchés nationaux. À la différence des euro-obligations, les obligations globales peuvent être émises dans la monnaie de l’émetteur.

Obligations on-the-run (on-the-run bonds). Obligations les plus récemment émises pour une maturité donnée. Par convention, ce sont les obligations on-the-run qui sont utilisées pour construire la courbe des taux.

Obligations perpétuelles (consols). Obligations sans échéance qui donnent à leur porteur le droit à un coupon tous les ans, à l’infini. Ces obligations sont relativement courantes au Royaume-Uni.

Obligations privées, ou obligations corporate (corporate bonds). Obligations émises par une entreprise.

Obligations qualité-investissement (investment-grade bonds). Obligations dont les émetteurs sont très bien notés par les agences spécialisées (notes entre AAA et BBB) et dont la probabilité de défaillance est très faible.

Offre à prix ferme (fixed-price IPO). Méthode utilisée pour placer les titres dans le public lors d’une introduction en Bourse. L’offre est faite à un prix fixé à l’avance pour les titres. En cas d’insuffisance de la demande, l’offre sera en général retirée. En cas d’excès de demande, les investisseurs ne recevront qu’une fraction des actions qu’ils souhaitaient.

Offre à prix ouvert (auction IPO). Méthode utilisée pour placer les titres dans le public par un processus d’enchères qui permet de fixer le prix d’introduction assurant l’équilibre de l’offre et de la demande.

Offre publique d’achat, OPA (takeover, ou tender offer). Procédure suivie par une entreprise initiatrice pour proposer aux actionnaires d’une entreprise cible de racheter leurs actions, afin de prendre le contrôle de la cible. Une telle offre peut être encouragée par le Conseil d’administration de la cible, qui négocie avec l’entreprise initiatrice (offre publique d’achat amicale, friendly takeover), ou au contraire combattue par ceux-ci (offre publique d’achat hostile, hostile takeover). Lorsque l’opération est financée par des titres de l’entreprise initiatrice, on parle d’offre publique d’échange (OPE, ou exchange offer).

Offre publique de rachat d’actions, OPRA. Voir Rachat d’actions.

OPA. Voir Offre publique d’achat.

OPCVM. Voir Organisme de placement collectif en valeurs mobilières.

Opportunité d’arbitrage (arbitrage opportunity). Situation dans laquelle il est possible de mettre en place une stratégie d’investissement sans risque à coût nul, qui produit un gain positif.

Option américaine (American option). Option qui peut être exercée par son acheteur n’importe quand jusqu’à son échéance (incluse).

Option bermudéenne (Bermudian option). Option qui peut être exercée par son acheteur à certaines dates prédéfinies jusqu’à son échéance (incluse).

Option d’abandon (abandonment option). Possibilité offerte à un investisseur de se retirer d’un projet d’investissement. L’existence d’une telle possibilité est de nature à accroître la valeur du projet puisqu’il est possible d’arrêter rapidement les pertes en cas d’échec.

Option d’achat. Voir Call.

Option de croissance (growth option). Option réelle donnant la possibilité à l’investisseur d’investir dans un projet à une date future.

Option de surallocation (over-allotment allocation, ou greenshoe). Lors d’une introduction en Bourse, ce mécanisme permet à la banque chef de file de vendre plus d’actions qu’initialement prévu (en général, 15 % de plus) au prix fixé lors de l’introduction en Bourse.

Option de vente. Voir Put.

Option européenne (European option). Option qui ne peut être exercée par son acheteur que le jour de son échéance.

Option réelle (real option). Droit dont dispose une entreprise de prendre une décision particulière concernant ses affaires, telle que le lancement d’un nouveau projet d’investissement. Les options réelles, contrairement aux options financières, ne sont pas échangeables sur un marché, pas plus que leurs sous-jacents.

Option. Produit dérivé, échangé sur un marché organisé ou sur le marché de gré à gré. Ce contrat donne le droit, mais non l’obligation, à son acheteur, d’acheter (call, option d’achat) ou de vendre (put, option de vente) une certaine quantité d’un actif défini à un prix fixé à l’avance et à une date déterminée.

Organisme de placement collectif en valeurs mobilières, OPCVM (mutual funds, ou unit trusts). Termes juridiques qualifiant les modes et les supports de la gestion déléguée, gestion sous mandat et gestion collective. Parmi les OPCVM, on distingue les SICAV et les FCP.

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