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Glossaire (R)

 

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Rachat d’actions (share – ou stock – repurchase). Rachat de ses propres actions par une entreprise. Ce rachat peut être effectué sur le marché (open market repurchase) ou auprès d’un actionnaire spécifique. On parle alors de rachat ciblé (targeted repurchase).

Rachat de l’entreprise par endettement. Voir Leveraged Buy-Out.

Rachat de l’entreprise par ses salariés (RES). Voir Management Buy-Out.

Raider. Nom donné à l’entreprise initiatrice lors d’une offre publique d’achat hostile.

Ramassage en Bourse (toehold purchase). Avant de lancer une opération d’achat sur une cible, l’acquéreur potentiel utilise souvent la technique du ramassage en bourse, qui consiste à acheter discrètement des titres de la cible, par achats successifs. Au-delà de certains seuils de détention, l’acheteur doit révéler son identité. En France, le franchissement de certains seuils (5 %, 10 %…) impose de plus la publication d’une déclaration d’intentions, voire (seuil de 33 % du capital ou des droits de vote) le lancement d’une offre publique obligatoire.

Rang de priorité (seniority). Classement des créanciers par ordre de remboursement des créances en cas de liquidation de l’entreprise.

Rapport annuel (annual report). Document de référence fourni aux actionnaires, qui résume les événements de l’année écoulée et qui détaille les comptes annuels d’une entreprise.

Rapport de gestion (management discussion and analysis, ou MD&A). Complément des états financiers annuels ou trimestriels qui commentent la période écoulée ; le rapport de gestion détaille les événements majeurs de la vie de l’entreprise et fournit un cadre d’interprétation des états financiers.

Rapport valeur comptable sur valeur de marché des capitaux propres (book-to-market ratio). Rapport de la valeur comptable d’une entreprise à sa valeur de marché.

Rapport valeur de marché sur valeur comptable des capitaux propres (market-to-book ratio, ou price-to-book ratio). Rapport entre la valeur de marché des capitaux propres de l’entreprise et leur valeur comptable.

Ratio de capitalisation des bénéfices à endettement nul. Voir PER à endettement nul.

Ratio de capitalisation des bénéfices anticipé. Voir PER anticipé.

Ratio de capitalisation des bénéfices glissant. Voir PER glissant.

Ratio de capitalisation des bénéfices. Voir PER.

Ratio de conversion, ou parité de conversion (conversion ratio). Nombre d’actions reçues lors de la conversion en actions d’une obligation convertible. On exprime en général ce ratio pour une obligation théorique de valeur nominale 1 000 €.

Ratio de couverture des charges d’intérêt (interest coverage ratio). Rapport entre l’excédent brut d’exploitation ou le résultat d’exploitation et les charges d’intérêt. Le calcul de ce ratio permet d’apprécier le poids des intérêts pour l’entreprise. Une politique financière peut consister à conserver constant ce ratio, indiquant la volonté de l’entreprise que les paiements aux créanciers représentent un effort égal d’année en année. On parle dans ce cas de ratio constant de couverture des intérêts (constant interest coverage ratio).

Ratio dettes sur capitaux propres (debt equity ratio). Voir Levier.

Ratio de liquidité générale (current ratio). Rapport des actifs circulants aux dettes à court terme.

Ratio de liquidité restreinte (quick ratio). Rapport des actifs circulants hors stocks aux dettes à court terme.

Ratio de Sharpe (Sharpe ratio). Rentabilité excédentaire (c’est-à-dire dépassant la rentabilité de l’actif sans risque) d’un actif rapportée à l’écart type de ses rentabilités. Ce ratio mesure la rentabilité excédentaire par unité de risque.

Ratio Price-to-Book. Voir Rapport valeur de marché sur valeur comptable des capitaux propres.

Refinancement (refinance). Remboursement anticipé d’un crédit grâce à un nouveau crédit plus avantageux en termes de taux d’intérêt ou d’échéancier.

Régression linéaire (linear regression). La régression linéaire simple est une technique statistique permettant d’estimer la relation linéaire existant entre deux variables (une variable dépendante et une variable indépendante, ou explicative). Le principe consiste à calculer l’équation de la droite, passant dans le nuage de points constitué par les couples de valeurs des deux variables, qui minimise les distances au carré entre les points et ladite droite (méthode des moindres carrés ordinaires). On parle de régression linéaire multiple lorsque plus d’une variable explicatrice est utilisée.

Regroupement d’actions (reverse split). Opération qui consiste à fusionner plusieurs actions en une seule, afin de diminuer le nombre d’actions en circulation.

Rendement (dividend yield). Rapport entre le dernier dividende versé et le prix de l’action. Dans le cas des obligations, le rendement se calcule comme le rapport entre le dernier coupon détaché et le cours de l’obligation.

Renouvellement échelonné des mandats (staggered board, ou classified board). Dans la plupart des Conseils d’administration, les mandats sont renouvelés par tiers ou moitié, chaque année, ce qui permet un transfert d’expérience entre anciens et nouveaux membres.

Rentabilité (return). Différence (exprimée en pourcentage du prix d’achat) entre le prix de vente et le prix d’achat d’un actif financier (plus- ou moins-value en capital), augmentée de tous les gains monétaires liés à la détention de l’actif (versement de dividendes ou de coupons). À ne pas confondre avec le rendement de l’actif.

Rentabilité à l’échéance (Yield To Maturity, YTM). Correspond au taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette. Il est donc analogue au TRI d’un investissement physique.

Rentabilité avec exercice de la clause de remboursement anticipé (yield to call, YTC). Rentabilité d’une obligation, calculée sous l’hypothèse que la clause de remboursement anticipé sera exercée à la première occasion.

Rentabilité annuelle moyenne (average annual return). Moyenne arithmétique des rentabilités annuelles offertes par un investissement.

Rentabilité des actifs (return of assets, ROA, ou return on capital employed, ROCE). Résultat net divisé par l’actif total de l’entreprise mesuré en valeur comptable.

Rentabilité des capitaux propres (Return On Equity, ROE). Résultat net divisé par la valeur comptable des capitaux propres de l’entreprise.

Rentabilité effective, ou rentabilité constatée (realized return). Rentabilité effectivement constatée pour un actif financier au cours d’une période définie. N’est connue qu’à l’issue de ladite période.

Rentabilité espérée (expected return). Espérance mathématique de la rentabilité d’un actif, calculée comme la moyenne des rentabilités dans les différents états de la nature futurs pondérés par leurs probabilités d’occurrence respectives.

Rentabilité excédentaire (excess return). Différence entre la rentabilité moyenne offerte par un actif et la rentabilité de l’actif sans risque.

Rentabilité exigée (required return). Rentabilité minimale espérée par les investisseurs compte tenu des risques qu’ils prennent lors de leur investissement.

Rente perpétuelle (perpetuity). Séquence de flux de valeur égale se produisant à intervalles réguliers jusqu’à l’infini.

Rente perpétuelle croissante (growing perpetuity). Séquence de flux à intervalles réguliers qui croissent à taux constant jusqu’à l’infini.

Reports en avant des déficits (tax loss carryforward) et reports en arrière des déficits (tax loss carryback). En cas de résultat courant avant impôt négatif, les entreprises peuvent procéder à un report en avant qui leur permet de reporter ce déficit sur leur résultat de l’année suivante, ce qui réduira l’impôt futur. Si le résultat courant avant impôt n’est pas suffisant pour que la déduction puisse être intégralement effectuée, la déduction sera reportée à l’exercice d’après, etc., avec un report d’une durée maximale de cinq exercices. Le report en arrière permet d’imputer le déficit sur les résultats des trois exercices antérieurs les plus récents, s’ils ont été bénéficiaires ; ainsi, les entreprises obtiennent une créance sur le Trésor qui pourra être utilisée pour réduire l’IS futur de l’entreprise.

Résidus (error term). Dans une régression linéaire, les résidus sont les écarts existant entre les valeurs observées des variables et les valeurs estimées par le modèle. Ces résidus sont en moyenne nuls et non corrélés avec les variables explicatives utilisées dans la régression.

Responsabilité limitée (limited liability). Clause permettant à un actionnaire de voir sa responsabilité dans une entreprise ou un projet limitée à son apport initial ou à un montant prédéfini.

Résultat d’exploitation (Earnings before Interest and Taxes, EBIT, ou Operating Income, OI). Solde intermédiaire de gestion. Le résultat d’exploitation (ou résultat opérationnel) est le résultat du processus d’exploitation et d’investissement de l’entreprise. Il traduit la richesse créée par l’activité industrielle et/ou commerciale de l’entreprise.

Résultat mis en réserve (retained earnings). Partie du résultat net annuel qui n’est pas distribuée aux actionnaires et qui est réinvestie dans l’entreprise.

Résultat net (net income, ou earnings). Solde final du compte de résultat qui correspond au total des produits diminué de l’intégralité des charges d’un exercice comptable.

Résultat net à endettement nul (unlevered net income). Résultat net de l’entreprise auquel on ajoute les frais financiers après impôt.

Résultat net marginal (incremental earnings). Variation du résultat net d’une entreprise suite à un nouvel investissement.

Résultat net prévisionnel (forward earnings). Résultat net anticipé pour les 12 mois à venir.

Résultat opérationnel. Voir Résultat d’exploitation.

Résultat sur 12 mois glissants (trailing earnings). Résultat de l’entreprise mesuré sur les 12 derniers mois.

Return on assets, ROA. Voir Rentabilité des actifs.

Return On Capital Employed, ROCE. Voir Rentabilité des actifs.

Return On Equity, ROE.Voir Rentabilité des capitaux propres.

Risque commun (common risk). Sources de risque parfaitement corrélées.

Risque de base (basis risk). Risque que l’actif utilisé pour la couverture d’un risque ne permette pas de le couvrir parfaitement.

Risque de crédit (credit risk). Risque de défaillance de l’emprunteur. On parle aussi de risque de défaut, de contrepartie ou de signature.

Risque de liquidité (liquidity risk). Risque de ne pas parvenir à vendre à son prix un actif que l’on possède. Soit la vente pourra se faire, mais à un prix plus faible que le juste prix de l’actif, et le vendeur subira une décote d’illiquidité, soit il sera tout simplement impossible de vendre l’actif.

Risque de marché. Voir Risque systématique.

Risque de refinancement (funding risk). Risque lié aux difficultés que peut avoir un emprunteur pour refinancer de manière satisfaisante un emprunt arrivé à échéance.

Risque diversifiable. Voir Risque spécifique.

Risque idiosyncratique. Voir Risque spécifique.

Risque indépendant (independent risk). Sources de risque non corrélées.

Risque non diversifiable. Voir Risque systématique.

Risque non systématique. Voir Risque spécifique.

Risque spécifique (specific risk). Fluctuation de la rentabilité d’un actif financier provoquée par des informations relatives à l’entreprise et non à un secteur économique ou à l’économie tout entière. Les risques spécifiques de différentes entreprises sont par définition indépendants.

Risque systématique (systematic risk). Fluctuation de la rentabilité d’un actif financier provoquée par des informations concernant la totalité des actifs financiers. Ce risque systématique est le risque commun de tous les titres.

Risque systémique (systemic risk). Risque que la faillite d’un membre du système financier et l’incapacité dans laquelle il se trouve d’acquitter ses obligations ne déclenchent une réaction en chaîne provoquant la faillite d’autres participants.

ROA. Voir Rentabilité des actifs.

Road show. Opération marketing effectuée au cours d’une opération financière (introduction en Bourse, augmentation de capital en numéraire, OPA…), durant laquelle l’équipe dirigeante et ses banquiers conseils présentent la stratégie de l’entreprise lors de nombreuses réunions pour attirer des investisseurs potentiels, principalement des investisseurs institutionnels.

ROCE. Voir Rentabilité des actifs.

ROE. Voir Rentabilité des capitaux propres.

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