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Glossaire (C)

 

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CAC 40. Principal indice boursier français. 40 actions cotées à Paris, choisies parmi les actions des plus grandes entreprises françaises le composent.

Call (call option). Option d’achat qui donne le droit, et non l’obligation, de se porter acquéreur d’une certaine quantité d’actif sous-jacent à un prix défini (le prix d’exercice), à une date donnée (dans le cas d’une option européenne) ou pendant une durée déterminée (dans le cas d’une option américaine) moyennant le paiement d’une prime.

Cannibalisation. Situation dans laquelle le lancement d’un nouveau produit fait chuter les ventes des autres produits de la même entreprise. Au total, si la cannibalisation est forte, le niveau total de ventes de l’entreprise peut rester stable, malgré le lancement et le succès d’un nouveau produit.

Capacité d’endettement (debt capacity). Montant maximal de dette supportable par l’entreprise, compte tenu de sa structure financière et de ses flux de trésorerie futurs. Dans une version moins extrême, la capacité d’endettement peut également indiquer la variation nécessaire de l’endettement pour qu’une entreprise atteigne le levier souhaité.

Capital Asset Pricing Model, CAPM. Voir Modèle d’évaluation des actifs financiers.

Capital Market Line, CML. Voir Droite de marché.

Capitalisation boursière (market capitalization). Valeur de marché des capitaux propres d’une entreprise. C’est le produit du nombre d’actions en circulation par le prix de ses actions.

Capitalisation. Méthode qui consiste à obtenir la valeur future d’un investissement présent. On oppose la capitalisation à l’actualisation.

Capitaux propres (equity). Les capitaux propres d’une entreprise correspondent à la différence entre l’actif total de l’entreprise et ses dettes. Ils représentent la valeur nette de l’entreprise après paiement de toutes les dettes, et donc la richesse des actionnaires.

CAPM. Voir Modèle d’évaluation des actifs financiers.

Carnet d’ordres (order book). Sur un marché dirigé par les ordres, pour un titre donné, le carnet d’ordres est composé des meilleurs ordres à l’achat et des meilleurs ordres à la vente du marché.

Certificat d’investissement. Titre issu du démembrement (qui peut être provisoire) d’une action en un certificat d’investissement (action sans droit de vote) et un certificat de droit de vote. Le démembrement peut être annulé si le détenteur d’un certificat de droit de vote achète également un certificat d’investissement, ou inversement.

Certificat de dépôt. Titre de créance négociable émis par une banque pour une maturité comprise entre un jour et un an.

Certificat obligataire (bond certificate). Dans le cas d’une obligation au porteur, ce document, qui indiquait les caractéristiques techniques de l’obligation (prix d’émission, maturité, échéancier des coupons…), servait de titre légal de propriété.

Cession-bail (sale and lease-back). Type de crédit-bail établi lorsqu’une entreprise possède un actif qu’elle préférerait louer. Une cession-bail est alors mise en place. Celle-ci consiste à céder le bien pour conclure de manière simultanée une opération de crédit-bail sur ce même actif. L’entreprise reçoit le produit de la vente et commence ensuite à payer des loyers pour l’utilisation de ce bien.

Chaebol. Terme coréen qualifiant un conglomérat d’entreprises opérant dans des secteurs très différents.

Chambre de compensation (clearing house). Sur un marché organisé, la chambre de compensation a pour fonction d’éliminer le risque de contrepartie. À cet effet, elle s’interpose comme contrepartie unique de tous les échanges, surveille les positions des intervenants et peut exiger de ceux-ci un dépôt de garantie ou procéder à des appels de marge en cas de perte potentielle d’un intervenant.

Chef de file (lead underwriter). La banque chef de file est responsable et principal membre du syndicat de placement lors d’une émission de titres.

Chevalier blanc (white knight). Entreprise se portant au secours d’une entreprise cible d’une offre publique d’achat hostile. Le chevalier blanc achète la cible, le plus souvent par une OPA amicale, à un prix supérieur au prix proposé lors de l’OPA hostile.

Classes d’actions (dual class shares). Lorsque l’entreprise a émis des actions préférentielles (par exemple des actions à dividende prioritaire), on qualifie de classe chaque ensemble d’actions identiques. La somme des classes d’actions d’une entreprise est égale au nombre total d’actions en circulation.

Clause de remboursement anticipé (prepayment option). Possibilité pour un emprunteur de procéder au remboursement anticipé de son crédit, avec ou sans pénalités. Cette clause donne à l’emprunteur une option d’abandon sur son crédit.

Clauses de sauvegarde (debt covenants). Lors d’une émission obligataire, les titres sont souvent accompagnés de clauses qui limitent l’autonomie de l’emprunteur, ce qui en réduit le risque de non-remboursement.

Clean price. Voir Prix pied de coupon.

CML. Voir Droite de marché.

CMPC, WACC. Voir Coût moyen pondéré du capital.

Commission bancaire. La Commission bancaire contrôle le respect des dispositions réglementaires et législatives par les établissements de crédit. Elle dispose d’un pouvoir de sanction. Elle est en charge du respect de la bonne conduite de la profession bancaire et surveille la situation financière des banques.

Commission de placement de titres. Paiement d’une entreprise à son syndicat de placement lors d’une émission de titres. Le paiement consiste généralement en un pourcentage des capitaux levés.

Compensation (clearing, ou netting). Opération par laquelle des agents (banques ou intervenants sur les marchés financiers) annulent des dettes réciproques. Cette compensation peut être effectuée entre deux agents (compensation bilatérale) ou plus (compensation multilatérale).

Composition continue (continuous compounding). Méthode de calcul des intérêts composés sur une base temporelle continue ou instantanée. Cela revient à faire tendre le nombre de périodes vers l’infini.

Comptant. Mode de règlement-livraison immédiat des transactions. On oppose celui-ci au règlement-livraison différé (le service de règlement différé en France).

Compte de résultat (income statement, ou profit and loss statement, P&L). Document comptable qui détaille les produits et les charges d’une entreprise au cours d’une période définie, en général l’année.

Conseil d’administration (board of directors). Groupe de personnes morales ou physiques, élues par l’assemblée générale des actionnaires, qui dispose du pouvoir décisionnel le plus élevé dans l’entreprise.

Conseil d’administration sous influence (captured board of directors). Décrit un Conseil d’administration dont la capacité à agir de manière indépendante et en faveur des actionnaires est compromise du fait de la présence en son sein de membres trop proches des dirigeants de l’entreprise.

Contrat à terme conditionnel ou optionnel. Voir Option.

Contrat à terme ferme. Voir Future ou Forward.

Contrat forward. Voir Forward.

Contrat future. Voir Future.

Contrepartie. Un acheteur et un vendeur qui traitent ensemble constituent les deux contreparties d’une opération financière. Sur un marché organisé, acheteur et vendeur échangent par l’intermédiaire de la chambre de compensation. Par contre, sur un marché de gré à gré, les contreparties sont bien identifiées et aucun intermédiaire ne s’interpose entre eux.

Corbeille. La corbeille désigne le lieu physique où se tenait la cotation des valeurs avant l’informatisation de la cotation, en 1987. En France, elle se situe dans le palais Brongniart, ou palais de la Bourse. Sur certains marchés, le NYSE en particulier, la corbeille (le pit) reste encore utilisée.

Corrélation. Mesure l’intensité de la relation linéaire qui peut exister entre deux variables. Elle est égale à la covariance de ces deux variables divisée par le produit de leurs écarts types respectifs. Elle est toujours comprise entre –1 et 1.

Cotation à la criée (open outcry). Mode de cotation établissant le prix d’un titre à partir de la confrontation orale d’ordres boursiers criés par les intervenants sur le marché.

Coupons. Intérêts versés aux détenteurs d’obligations.

Courbe des taux (yield curve). Représentation graphique de la rentabilité à l’échéance des obligations de même risque en fonction de leurs maturités résiduelles. Pour construire cette courbe, on choisit en général des obligations zéro-coupon sans risque (zero-coupon yield curve) récemment émises (on-the-run). Il est toutefois possible d’utiliser des obligations couponnées pour la construire (coupon-paying yield curve).

Coût d’opportunité (opportunity cost). Valeur la plus élevée d’un actif s’il était utilisé à autre chose qu’il ne l’est aujourd’hui. C’est la valeur à laquelle on renonce en utilisant cet actif.

Coût d’opportunité du capital (opportunity cost of capital). Meilleure rentabilité espérée offerte sur le marché financier par un actif de même risque et même échéance que l’investissement considéré. C’est à cette meilleure rentabilité pour un investissement alternatif auquel un investisseur renonce s’il décide d’investir dans le projet considéré.

Coût de la dette (debt cost of capital). Coût de l’endettement attendu pour une entreprise.

Coût des capitaux propres (equity cost of capital). Rentabilité espérée sur le marché financier par un actif de même risque que les actions de l’entreprise considérée.

Coût du capital (cost of capital). Taux de rentabilité espéré d’un investissement donné. Cette espérance est fondée sur la comparaison avec d’autres d’investissements de mêmes risque et caractéristiques.

Coût du capital à endettement nul (unlevered cost of capital). Coût du capital d’une entreprise sous l’hypothèse d’un endettement nul. Pour les entreprises qui maintiennent constant leur taux d’endettement, cela revient à calculer le coût moyen pondéré du capital avant impôt (CMPC avant impôt).

Coût irrécupérable (sunk cost). Dépenses ou investissements passés qui ne pourront pas être récupérés lors de l’arrêt ou de l’abandon du projet.

Coût moyen pondéré du capital, CMPC (Weighted Average Cost of Capital, WACC). Coûts de chaque mode de financement (dette et capitaux propres) pondérés par leurs poids respectifs dans le bilan de l’entreprise. On peut calculer un CMPC avec ou sans prise en compte des économies fiscales liées à l’endettement. Dans ce dernier cas, on parlera de CMPC avant impôt (Pretax WACC), qui peut être utilisé pour calculer le coût du capital à endettement nul pour les entreprises qui conservent inchangé leur taux d’endettement.

Coûts d’agence (agency costs). Coûts inhérents à l’existence de conflits d’intérêt entre les diverses parties prenantes au sein de l’entreprise.

Coûts de transaction (transaction costs). Coûts inhérents aux opérations d’achat et de vente sur un marché financier. Parmi ces coûts, on trouve la commission des intermédiaires, la fourchette de prix, etc.

Couverture (hedge). Stratégie d’investissement consistant à réduire les risques encourus grâce à l’achat d’actifs dont les rentabilités sont négativement corrélées avec les risques contre lesquels on souhaite se protéger.
Covariance. Mesure de la variation conjointe de deux variables aléatoires. Elle est calculée comme la moyenne du produit des écarts à la moyenne de chaque variable.

Créances clients (accounts receivable). Poste comptable désignant les dettes des clients vis-à-vis de l’entreprise.

Créancier (debt holder). Entreprise, banque ou individu ayant prêté des capitaux contre promesse de remboursement ultérieur et paiement d’intérêts.

Crédit avec recours (with recourse). Contrat de prêt ou de crédit-bail dans lequel le prêteur peut, suite à une défaillance du créancier, réclamer n’importe quel actif de l’emprunteur, même s’il n’est pas explicitement mis en gage.

Crédit commercial (trade credit). Différence entre les créances clients et les dettes fournisseurs d’une entreprise à un instant donné. Ce solde indique la quantité de capital de l’entreprise immobilisé du fait des crédits inhérents au cycle d’exploitation.

Crédit relais (bridge loan). Crédit de court terme mis en place dans l’attente d’une recette qui permettra son remboursement (vente d’un actif, levée de fonds…).

Crédit relais à intérêts précomptés (discount loan). Crédit relais spécifique qui prévoit le paiement des intérêts au début du prêt.

Crédit sans recours (without recourse). Contrat de prêt ou de crédit-bail dans lequel, suite à une défaillance du créancier, le prêteur ne peut réclamer que les actifs de l’emprunteur explicitement mis en gage.

Crédit syndiqué (syndicated bank loan). Un crédit syndiqué est accordé à une entreprise par plusieurs banques, dont l’une assure le rôle de chef de file.

Crédit-bail (capital ou finance lease). Contrat de location de long terme qui lie l’entreprise (ou crédit-preneur, ou locataire) et le crédit-bailleur (ou loueur, ou propriétaire). En échange de l’utilisation d’un actif, l’entreprise paie un loyer régulier au bailleur. Le contrat de crédit-bail est assorti d’une option d’achat. On distingue en général le crédit-bail immobilier du crédit-bail mobilier.

Crédit-bailleur (lessor). Agent propriétaire de l’actif faisant l’objet de l’opération de crédit-bail. Ce propriétaire met à disposition du locataire l’actif considéré.

Crédit-preneur (lessee). Personne morale ayant signé un contrat de crédit-bail et qui peut donc bénéficier de l’actif mis à disposition par le crédit-bailleur en contrepartie de loyers réguliers.

Cum-dividende. Les actions sont dites cum-dividende pour tous les échanges effectués jusqu’au troisième jour précédant la date d’enregistrement. Acheter une telle action donne donc droit au prochain détachement de dividende.

Cycle d’exploitation (operating cycle). Durée moyenne entre le moment où l’entreprise reçoit les stocks de matières premières et celui où les créances clients sont réglées.

Cycle de trésorerie (cash cycle). Durée moyenne entre le moment où l’entreprise paie ses matières premières et celui où les créances clients sont réglées.

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