Retour Page d'accueil

 
   
 

Glossaire (M)

 

A - B - C - D - E - F - G/H - I/J/K - L - M - N - O - P - R - S - T - V/W/Y/Z

 

Malédiction du vainqueur (winner’s curse). Cette expression fait référence à la situation de l’agent qui a remporté un processus d’enchère : puisque le vainqueur est nécessairement celui qui a fait l’offre la plus élevée, il est très probable qu’il ait surestimé la valeur de l’actif.

Management Buy-Out, MBO. Rachat d’une entreprise par endettement réalisé par son équipe dirigeante. C’est un Leveraged Buy-Out dans lequel les repreneurs sont les dirigeants de l’entreprise. L’expression française (rachat de l’entreprise par ses salariés) est peu employée.

Marché concurrentiel (competitive market). On considère qu’il s’agit d’un marché sur lequel les actifs sont achetés et vendus au même prix.

Marché de capitaux efficient (efficient capital market). Marché sur lequel le coût du capital d’un investissement donné est exclusivement fonction de son risque systématique, et non de son risque spécifique.

Marché de concurrence parfaite (perfect capital market). Qualifie un marché sur lequel les investisseurs peuvent acheter ou vendre des actifs à un prix unique (le prix actuariellement neutre), sans coûts de transaction, impôts, asymétries d’information ou coûts d’agence.

Marché de gré à gré (Over-The-Counter market, OTC). Marché non réglementé où les investisseurs négocient et échangent sans intermédiaire.

Marché de lemons. Marché sur lequel le vendeur dispose d’informations privées sur la qualité du bien qu’il vend, ce qui conduit à un problème de sélection adverse. Dans ce cas, l’acheteur potentiel abaisse le prix maximal qu’il est prêt à payer.

Marché normal. On considère qu’il s’agit d’un marché concurrentiel (les actifs y sont achetés et vendus au même prix) sur lequel il n’existe pas d’opportunité d’arbitrage.

Marché organisé. Marché soumis à une autorité de marché, à des règles de fonctionnement précises, disposant d’une chambre de compensation et sur lequel ne s’échangent que des produits standardisés.

Marché primaire. Marché des émissions de valeurs mobilières. Le marché primaire concentre toutes les transactions qui ont lieu au moment de l’émission, par opposition au marché secondaire.

Marché secondaire. Marché sur lequel sont traitées les valeurs mobilières après qu’elles ont été émises sur le marché primaire.

Marchés de capitaux (stock markets, ou stock exchanges). Marchés organisés sur lesquels on peut acheter et vendre de nombreux actifs financiers (actions, obligations, produits dérivés).

Marchés de capitaux cloisonnés internationalement (internationally segmented capital markets). Marchés financiers qui ne sont pas intégrés au niveau international du fait de l’existence d’imperfections de marché (impôts, droits de douane, barrières à l’entrée des capitaux).

Marchés de capitaux intégrés internationalement (internationally integrated capital markets). On qualifie ainsi des marchés financiers sur lesquels n’importe quel investisseur peut acheter ou vendre n’importe quel actif, pour n’importe quelle quantité, au comptant ou à terme à son prix de marché. Des marchés intégrés sont donc des marchés sur lesquels la localisation (de l’actif acheté ou vendu et de l’investisseur) ne joue aucun rôle. C’est le cas, par exemple, du marché des changes.

Marge brute (gross profit). Chiffre d’affaires moins coût de fabrication des produits.

Marge d’exploitation, ou marge opérationnelle (operating margin). Résultat d’exploitation rapporté au chiffre d’affaires.

Marge nette (net profit margin rate). Résultat net rapporté au chiffre d’affaires.

Maturité. Voir Date d’échéance.

MBO. Voir Management Buy-Out.

Mécanisme de lockup. Disposition interdisant aux anciens actionnaires de revendre leurs titres pendant une certaine période après l’introduction en Bourse (en général 180 jours).

MEDAF. Voir Modèle d’évaluation des actifs financiers.

Méthode des annuités équivalentes (equivalent annual benefit). Méthode consistant à choisir entre des projets de durée de vie inégale celui dont l’annuité équivalente est la plus élevée. Cette méthode ignore la valeur de toute option réelle, car elle suppose que tous les projets seront remplacés à l’infini à l’issu de leurs termes respectifs.

Méthode des comparables (method of comparables). Méthode d’évaluation d’une entreprise par la comparaison de celle-ci avec d’autres entreprises ou actifs dont le profil de flux de trésorerie futurs est similaire.

Méthode des flux de trésorerie disponibles pour les actionnaires (flow to equity, FTE). Méthode d’évaluation qui repose sur la prise en compte des flux de trésorerie disponibles revenant aux actionnaires, après prise en compte des flux positifs et négatifs revenant aux créanciers. Les flux de trésorerie disponibles revenant aux actionnaires sont actualisés au coût des capitaux propres.

Méthodes de choix d’investissement (capital budgeting). Ensemble de techniques et de critères permettant d’analyser, de classer et au final de sélectionner des projets d’investissement, en s’assurant de leur capacité à créer de la valeur pour l’entreprise.

Modèle à un facteur (single-factor model). Modèle d’évaluation des actifs, qui repose sur un seul facteur de risque (le portefeuille de marché) pour capturer l’intégralité du risque systématique.

Modèle binomial d’évaluation des options (binomial option pricing model). Modèle en temps discret permettant de valoriser un contrat à terme optionnel, qui repose sur l’hypothèse que, à chaque période, le prix de l’actif sous-jacent ne peut prendre que deux valeurs.

Modèle d’actualisation des dividendes (dividend discount model). Modèle d’évaluation des actions qui repose sur la valeur actuelle des dividendes futurs que l’entreprise versera.

Modèle d’actualisation des dividendes augmenté (total payout model). Modèle d’évaluation des actions. Contrairement au modèle d’actualisation des dividendes, le prix des actions dans ce modèle repose sur l’actualisation de l’intégralité des flux monétaires dont bénéficient les actionnaires (dividendes plus rachat d’actions).

Modèle d’évaluation des actifs financiers, MEDAF (Capital Asset Pricing Model, CAPM). Modèle de valorisation des actifs financiers qui indique que, à l’équilibre, l’espérance de rentabilité d’un actif risqué est fonction de son risque systématique, mesuré par son bêta, du prix du risque, évalué par la prime de risque du marché et du taux d’intérêt sans risque.

Modèle d’évaluation par arbitrage, MEA. Voir Arbitrage Pricing Theory.

Modèle de Black et Scholes (Black-Scholes option pricing model). Modèle en temps continu permettant de valoriser une option européenne. Il est possible de parvenir à cette formule en partant du modèle binomial d’évaluation des options et en faisant tendre la longueur des périodes vers 0 et le nombre de périodes vers l’infini.

Modèle de Gordon-Shapiro, ou modèle de croissance constante du dividende (constant dividend growth model). Modèle d’évaluation d’une action par actualisation des dividendes futurs, qui repose sur l’hypothèse simplificatrice d’un taux de croissance constant à l’infini du dividende.

Modèle des flux de trésorerie disponibles actualisés (Discounted free cash flow model, DCF). Méthode d’estimation de la valeur d’une entreprise reposant sur l’actualisation de ses flux de trésorerie disponibles futurs, à un taux d’intérêt tenant compte du risque inhérent à ces flux.

Modèle multifactoriel (multifactor model). Modèle reposant sur la prise en compte de plus d’un facteur de risque systématique. Voir également Arbitrage Pricing Theory.

Modèle multifactoriel à la Fama-French-Carhart (Fama-French-Cahart factor specification). Dans ce modèle, outre le facteur de risque de marché, les facteurs de risque additionnels sont les rentabilités du portefeuille SMB (pour Small-Minus-Big), celles du portefeuille HML (pour High-Minus-Low) et celles du portefeuille momentum. Voir Portefeuille Small-Minus-Big, Portefeuille High-Minus-Low et Portefeuille momentum.

Modèles à variables caractéristiques (characteristic variable models). Modèles multifactoriels de type APT dans lesquels les facteurs de risque systématique sont représentés par les attributs ou caractéristiques mêmes des entreprises comme leurs PER, leurs rapports valeur comptable sur valeur de marché des capitaux propres…
Moins-value. Voir Gain en capital.

Multiple (valuation multiple). Rapport de la valeur de l’entreprise à une variable de taille ou de capacité à générer des flux de trésorerie.

Multiple de trésorerie (cash multiple, ou multiple of money, ou absolute return). Trésorerie reçue rapportée à la trésorerie investie.

Mythe de la dilution (dilution fallacy). Idée selon laquelle l’émission d’actions nouvelles réduit, à elle seule, la valeur des actions existantes.

Haut de page