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Glossaire (B)

 

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Backdating. Voir Stock-option.

Back-office. Service chargé du traitement administratif et comptable des opérations traitées sur les marchés financiers (confirmation des ordres, règlement des espèces, livraison des titres, etc.). Le back-office assure le suivi des opérations et contrôle leur régularité. Il travaille en lien avec le front-office.

Base de taux. La base précise les conventions de calcul de durée entre deux dates de paiement et le nombre de jours que comprend une année. La base est notée sous forme d’une fraction. On trouve au numérateur la durée entre deux paiements et au dénominateur le nombre de jours dans une année. Toutes les bases étant envisageables, on peut arbitrairement définir la durée d’une année à 360 jours (pour simplifier les calculs !), tenir compte ou pas des années bissextiles… De même, les durées entre deux paiements peuvent être comptées en jours effectifs ou par approximation (en considérant des mois de 30 jours). Par exemple, la base exact/exact correspond à la convention qui consiste à prendre au numérateur la durée exacte en jours entre deux paiements et au dénominateur le nombre de jours exact dans une année, soit 365 ou 366 jours pour une année bissextile. Inversement, la base bond, très utilisée sur le marché obligataire, consiste à adopter une base 30/360 : tous les mois ont 30 jours et les années 360.

Bataille de procurations (proxy fight). Technique de prise de contrôle hostile d’une entreprise qui consiste pour l’entreprise initiatrice à séduire les actionnaires de la cible et à obtenir d’eux le plus grand nombre de procurations possibles pour disposer du maximum de droits de vote en assemblée générale. Ensuite, l’entreprise initiatrice tente de faire élire le plus possible de membres du Conseil d’administration en sa faveur pour remplacer l’équipe en place.

Bearish market. Marché baissier. Voir Bullish market.

Benchmark. Point de repère. En finance, cette expression qualifie un indice ou un portefeuille de référence (le CAC 40 par exemple) utilisé pour apprécier la performance d’un gestionnaire de portefeuille.

Bénéfice net. Voir Résultat net.

Bénéfice par action dilué (diluted EPS). Rapport entre le résultat net de l’entreprise et le nombre d’actions théoriquement sur le marché si, en plus des actions actuellement en circulation, les stock-options, les bons de souscription d’actions, etc. étaient exercés.

Bénéfice par action, BPA (Earnings Per Share, ou EPS). Rapport entre le résultat net de l’entreprise et le nombre d’actions émises. Le bénéfice par action traduit l’enrichissement théorique tiré de la détention d’une action.

Besoin en fonds de roulement, BFR (working capital requirements, ou working capital needs). Le besoin en fonds de roulement d’une entreprise est le solde des emplois et des ressources d’exploitation. En général, le BFR peut être calculé de manière approchée en ajoutant au poste stocks le poste créances d’exploitation puis en enlevant le poste dettes d’exploitation. Il convient souvent de calculer un BFR permanent, c’est-à-dire hors effets des variations saisonnières. La différence entre le BFR structurel (permanent working capital needs) et le BFR effectif à un instant donné est la part conjoncturelle du BFR (temporary working capital needs).

Bêta (β). Le β, parfois appelé coefficient de variation, d’un actif mesure la sensibilité de l’excès de rentabilité de cet actif à l’excès de rentabilité du portefeuille de marché (ou d’un autre portefeuille de référence). Il exprime l’intensité de la relation entre les fluctuations du titre et les fluctuations du marché. Il mesure la quantité de risque systématique associé à un facteur de risque.

Bêta à endettement nul (unlevered beta). Calcul du bêta d’une entreprise sous l’hypothèse d’endettement nul. Cela revient à mesurer le bêta des actifs de l’entreprise ou encore le risque de marché lié à l’actif de l’entreprise. Cette mesure de risque ne tient pas compte de l’effet de levier potentiel dû à l’endettement.

Bêta ajusté (adjusted beta). Application d’une correction technique au bêta d’un actif. Le principe de la correction est de rapprocher le bêta brut de celui du portefeuille de marché, à savoir 1. Sa justification réside dans la prise en compte d’erreurs d’estimation dans le calcul du bêta brut.

Bid, ou prix de vente. Sur un marché dirigé par les prix, le bid est le cours à la vente proposé par le teneur de marché (c’est donc le cours auquel il est prêt à acheter). Le bid est nécessairement inférieur à l’ask.

Bilan (balance sheet). Le bilan est un document comptable qui, à une date donnée, recense l’ensemble des emplois (l’actif) et des ressources (le passif) d’une entreprise.

Bilan en valeur de marché (market value balance sheet). À la différence d’un bilan classique, le bilan en valeur de marché comprend l’intégralité des actifs et passifs de l’entreprise (y compris des actifs intangibles comme la réputation, les marques, le capital humain, etc.). D’autre part, l’ensemble des postes du bilan est évalué à sa valeur de marché plutôt qu’à son coût historique.

Billet à ordre (promissory note). Document par lequel le tireur (ou souscripteur) se reconnaît débiteur du bénéficiaire du billet. Le tireur s’engage à rembourser sa dette augmentée d’intérêts définis à l’avance à un terme spécifié.

Billet de trésorerie, BT (commercial paper). Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables de court terme (maturité initiale comprise entre un jour et un an) émis par les grandes entreprises sur le marché monétaire. Les taux d’intérêt sur les billets de trésorerie sont en général inférieurs au taux pratiqué sur les crédits bancaires. En France, le montant minimal d’un billet de trésorerie est de 150 000 €. Il existe des intermédiaires spécialisés – les courtiers – dans l’achat de billets de trésorerie auprès des émetteurs, qui revendent ensuite avec une marge ces titres à des investisseurs (on parlera alors de dealer papers, par opposition aux direct papers obtenus directement auprès de l’émetteur).

Blue chip. Nom donné en jargon financier aux grandes valeurs de la cote sur une place financière donnée. Par exemple : France Télécom ou Carrefour sur la place de Paris.

Bon à moyen terme négociable, BMTN. Titre de créance négociable émis par une entreprise, une banque ou une institution financière, d’une maturité supérieure à un an.

Bons du Trésor, BTF et BTAN (treasury bills,ou T-bills ; treasury notes, ou T-notes). Les bons du Trésor sont des titres de créance assimilables émis par l’Agence France Trésor, chargée de la gestion de la dette et de la trésorerie de l’État. Les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF, ou T-bills aux États-Unis) ont une maturité initiale inférieure ou égale à un an et un montant nominal de un euro ; ce sont des titres zéro-coupon. Les bons du Trésor à intérêts annuels (BTAN, ou T-notes aux États-Unis) sont émis pour des durées de deux ou cinq ans et ouvrent droit à un coupon annuel.

Book building. Technique utilisée par les membres d’un syndicat de placement pour placer les titres lors d’une offre publique par la constitution d’un livre d’ordres d’achat des titres. Dans ce livre, les investisseurs indiquent les quantités de titres souhaitées, ainsi que les différents prix auxquels ils sont prêts à payer ces titres.

BPA. Voir Bénéfice par action.

Bullish market. Marché haussier. Voir Bearish market.

Business angel (angel investor). Investisseur individuel, souvent fortuné, qui achète des actions d’entreprises jeunes et en forte croissance.

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